AssociationNationale pour la Protection des Eaux et RiviĂšres - ANPER L'ANPER-TOS lutte depuis plus de 60 ans pour la prĂ©servation des milieux aquatiques et de leur biodiversitĂ©. Pour cela, elle agit devant les tribunaux afin d'obtenir rĂ©paration des dommages causĂ©s Ă  l'environnement ; mais Ă©galement sur le terrain Ă  travers des Associationnationale pour la protection des Eaux et RiviĂšres, Conakry. 599 J’aime · 3 en parlent. C'est une association environnementale, qui a pour objectif l'amĂ©nagement et la protection des EAUX ASSOCIATIONNATIONALE POUR LA PROTECTION DES EAUX ET RIVIÈRES OU ANPER ActivitĂ© Projet portĂ©. Contribuer Ă  la protection des peuplements de salmonidĂ©s, considĂšre plus que jamais la survie de ces espĂšces, vivants tĂ©moins de la puretĂ© de l'eau. Ce projet s'inscrit de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale dans le thĂšme : Agenda 28 JUIN : CĂ©rĂ©monie de labellisation de la Reverotte (25) 6 JUILLET : CĂ©rĂ©monie de labellisation du Rieutort et de la Gourdouze Ă  Vialas (48) 30 AOÛT : AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale 2022 de l’Association du RĂ©seau des RiviĂšres Sauvages Ă  Lyon (69) 14 SEPTEMBRE : CĂ©rĂ©monie de labellisation du Cubaynes et de renouvellement du label AssociationNationale pour la Protection des Eaux et RiviĂšres | 59 followers on LinkedIn. La protection des milieux aquatiques français depuis 1958 | Créée en 1958 et reconnue d'utilitĂ© publique en 1985, ANPER lutte depuis tout ce temps pour la protection des milieux aquatiques de leur biodiversitĂ©. Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Les groupes RĂ©gionaux Au titre d association Nationale ANPER est constituĂ©e de groupes locaux qui veillent et agissent au niveau rĂ©gional. Retrouvez-les ci-dessous Les groupes d’Anper-TOS Normandie-Bretagne Auvergne-RhĂŽne-AlpesCentre Val de Loire PyrĂ©nĂ©esGrand-EstBourgogne Franche-ComtĂ© REQUEST TO REMOVEEau et riviĂšres de Bretagne PrĂ©sentation Devenue par la suite Eau & RiviĂšres de Bretagne », l'association a Ă©largi son action et sa rĂ©flexion Ă  l'ensemble des problĂšmes de gestion et de protection ... REQUEST TO REMOVELe site de l'APSAM - Le site web de l'association des pĂȘcheurs et ... Le site web de l'association des pĂȘcheurs et des protecteurs des eaux et des riviĂšres de la Manche issue de l'APSAM REQUEST TO REMOVEAssociation Nationale des Elus du Littoral - ActualitĂ©s Gestion intĂ©grĂ©e du trait de cĂŽte Adoption d’une StratĂ©gie nationale de gestion intĂ©grĂ©e du trait de cĂŽte » REQUEST TO REMOVEAccueil - NPPA Nature Patrimoine et Paysages des Arcs NPPA est une association de sauvegarde du patrimoine et de protection de l’environnement dont les actions sont ... REQUEST TO REMOVELes ressources en eaux - ARET - Page d'accueil PROBLEMES TOXICOLOGIQUES & les ressources en eaux 1er fascicule PROBLEMES TOXICOLOGIQUES & la surveillance de la qualitĂ© des eaux 2 Ăšme 
 REQUEST TO Le 4 mai 2011, la direction gĂ©nĂ©rale de l'amĂ©nagement, du logement et de la nature DGALN du ministĂšre de l'Ecologie, du dĂ©veloppement durable, des transports ... REQUEST TO REMOVEDossier Les poissons de la Seine - AREHN Historique La "prĂ©histoire" de la faune piscicole La faune piscicole colonise pour la premiĂšre fois nos cours d'eau pendant l'Ăšre tertiaire, il y a une vingtaine ... REQUEST TO REMOVEPrĂ©sentation - Accueil - France Nature Environnement L'eau est un besoin vital pour l'Homme comme pour la nature. Elle est un lien organique entre les milieux aquatiques et les espĂšces, qu’elle rend interdĂ©pendants. REQUEST TO REMOVEPrĂ©sentation - Accueil - France Nature Environnement Il est loin l’adage d’AndrĂ© Malraux, selon qui le monde aurait pu ĂȘtre simple comme le ciel et la mer ». Au contraire, il semblerait plutĂŽt que la ... REQUEST TO REMOVEGĂ©nĂ©ration Ecologie Parti politique de protection de l ... Parti politique de protection de l'environnement et de l'ecologie, dirigĂ© par france gamerre REQUEST TO REMOVEFNE Midi-PyrĂ©nĂ©es BiodiversitĂ© et protection des milieux Uminate devient FNE Midi-PyrĂ©nĂ©es. FĂ©dĂ©ration Midi-PyrĂ©nĂ©es des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement. Membre de France Nature ... REQUEST TO REMOVELes institutions, organismes, associations... de protection de la ... Les institutions, organismes, associations... de protection de la nature et de l'environnement . INSTITUTIONS, ORGANISMES
 Qui fait quoi ? PARCS NATURELS 
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TrĂšs souvent, Ă  l'ARC, nous constatons des situations que nous sommes obligĂ©s d'appeler " abusives" ou choquantes ... REQUEST TO REMOVELe site SolidaritĂ© FRANCO-AFRICAINE - Panorama des Ă©critures ... La littĂ©rature centrafricaine se caractĂ©rise par une forme orale et une forme Ă©crite, chacune de celles-ci ayant diffĂ©rentes facettes. La littĂ©rature orale, tout ... REQUEST TO REMOVEFull text of "Lyon-horticole" - Internet Archive Digital Library ... See other formats. Full text of "Lyon-horticole" REQUEST TO REMOVEGlyphosate - WikipĂ©dia Le glyphosate N-phosphonomĂ©thylglycine, C 3 H 8 NO 5 P est un dĂ©sherbant total folliaire systĂ©mique, c’est-Ă -dire un herbicide non sĂ©lectif Ă©tant absorbĂ© ... RegroupĂ©s en cinq principales organisations, plus de 2500 naturalistes demandent une rĂ©forme de la PAC qui n’encourage plus l’intensification des pratiques agricoles. Les populations d’insectes se sont effondrĂ©es de 76% entre 1989 et 2016., rĂ©sument les cinq organisations scientifiques, dont l’Union europĂ©enne des ornithologues et la Fondation europĂ©enne des mammifĂšres. Une augmentation des pesticides et des frĂ©quences de fauche, l’expansion de l’irrigation et la destruction des pĂąturages . Ces organisations rappellent aux eurodĂ©putĂ©s qu’entre 1980 et 2015 l’agriculture intensive a entraĂźnĂ© la diminution de 55% des oiseaux europĂ©ens en milieu agricole, et 76% des insectes entre 1989 et 2016. Dans leur rĂ©sumĂ©, ces organisations dĂ©clarent que La PAC Politique Agricole Commune a conduit Ă  une intensification des pratiques agricoles, une homogĂ©nĂ©isation des paysages, une augmentation des pesticides et des frĂ©quences de fauche, l’expansion de l’irrigation et la destruction des pĂąturages ». CrĂ©dit photo JPJ FĂ©vrier 2019 Verdissement, ou green washing » ? Des aides financiĂšres spĂ©cifiques pour la biodiversitĂ© dans les exploitations peuvent faire du pĂąturage extensif une option viable et compĂ©titive pour les agriculteurs » Ils rappellent dans leur lettre ouverte adressĂ©e ce 5 novembre aux eurodĂ©putĂ©s que le pseudo-verdissement engagĂ© depuis 2014 n’a pas eu d’effets notables pour enrayer ce dĂ©clin, en particulier parce que les reprĂ©sentants du secteur de l’agro-business ont monopolisĂ© les nĂ©gociations. Au final, les mesures agro-environnementales du ’premier pilier’’ ont eu peu de rĂ©sultats en matiĂšre de conservation de la biodiversitĂ©. La cour des comptes europĂ©enne a dĂ©jĂ  relevĂ© en 2018 dans son analyse des perspectives de la PAC post-2020 que le texte proposĂ© actuellement n’envisage pas une vĂ©ritable rĂ©forme de la PAC et risque mĂȘme de rĂ©duire ses ambitions ». Les associations proposent des mesures ciblĂ©es au profit des petites exploitations pratiquant une agriculture responsable pour maintenir des terres Ă  haute valeur Ă©cologique ». Des aides financiĂšres spĂ©cifiques pour la biodiversitĂ© dans les exploitations peuvent faire du pĂąturage extensif une option viable et compĂ©titive pour les agriculteurs ». voir le communiquĂ© de presse de la confĂ©dĂ©ration Paysanne Selon Harriet Bradley, de BirdLife Europe, Les preuves scientifiques parlent d’elles-mĂȘmes. L’agriculture intensive tue la nature. Si la PAC n’est pas fondamentalement rĂ©formĂ©e en faveur de la nature, les promesses d’une Green Deal europĂ©en pour la biodiversitĂ© et le climat resteront lettre morte ». De son cĂŽtĂ© France-stratĂ©gie demande que soient revues les aides directes en les attribuant selon le nombre d’emplois des exploitations et non selon le nombre d’hectares. ANPER obtient la condamnation d’un pĂȘcheur Lors de l’audience rĂ©servĂ©e aux affaires de braconnage du 17 septembre dernier au tribunal correctionnel de Nantes, ANPER a obtenu la condamnation d’un pĂȘcheur avait Ă©tĂ© surpris en flagrant dĂ©lit par les agents de l’AFB en dĂ©cembre 2018 avec un saumon dans son bateau, dans l’estuaire de la Loire Ouest France, Ă©dition du 21 dĂ©cembre 2018. La Loire Saumon de la Loire Ă  Vichy ANPER et une autre association, elle aussi partie civile obtiennent donc des dommages et intĂ©rĂȘts. Nous regrettons toutefois la lĂ©gĂšretĂ© des sanctions pĂ©nales, puisque le tribunal n’a pas complĂštement suivi le parquet et est restĂ© relativement conciliant 800 euros d’amende. En revanche, il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  verser Ă  chacune des associations 1000€ au titre du prĂ©judice Ă©cologique100 € au titre du prĂ©judice moral700€ au titre de l’article 475-1 du code de procĂ©dure civile D’autres affaires sont en cours sur des actes de braconnages, de pollutions et autres. Une Ă©volution climatique en cours ? Incidences sur la rĂ©partition des populations piscicoles, le cas de la Loue. Jean-Pierre HEROLD Usine hydroĂ©lectrique de Chatillon -Rurey le 18-09-19 La sĂ©rie est dĂ©jĂ  longue 2019 aprĂšs 2018 et 2017, 2011, 2003 ! Voici une rĂ©pĂ©tition de phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques qui traduisent, d’aprĂšs les climatologues Bichet et coll. 2015 une augmentation dans le long terme des tempĂ©ratures moyennes rĂ©gionales. Celles-ci ont des consĂ©quences mesurables sur les dĂ©bits moyens mensuels des riviĂšres de Bourgogne Franche-ComtĂ© qui sont consultables en ligne sur le site Hydroreel le serveur de donnĂ©es hydromĂ©triques en temps rĂ©el et en archives depuis les annĂ©es 50 exemple Pour la Loue Ă  Chenecey-Buillon En 2018, de la mi-juin jusqu’à la fin octobre, les rares prĂ©cipitations orageuses ont reprĂ©sentĂ© souvent moins du dixiĂšme du volume moyen des pluies selon les secteurs concernĂ©s dans notre dĂ©partement. En 2019, dĂšs le 5 juillet l’alerte sĂ©cheresse a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par la PrĂ©fecture du Doubs. Fin aoĂ»t les restrictions d’usage de l’eau Ă©taient encore en cours. Durant la mĂȘme pĂ©riode, les tempĂ©ratures aussi bien diurnes que nocturnes ont atteint des records sur des durĂ©es importantes, et en 2019 des valeurs supĂ©rieures Ă  35 °C ont Ă©tĂ© quotidiennes pendant plus d’une semaine au mois de juin, une situation tout Ă  fait inĂ©dite. Des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es jusqu’à la fin du mois d’aoĂ»t. plus de vingt communes ont dĂ» faire appel Ă  des transporteurs pour alimenter leurs chĂąteaux d’eau Ă  sec » Les effets de ces amplitudes thermiques sur le rĂ©gime des cours d’eau ont Ă©tĂ© plus marquĂ©s encore que ceux de l’annĂ©e de la canicule historique 2003. Ils entraĂźnent des contraintes nouvelles sur le cours de toutes les riviĂšres de l’arc jurassien et des zones karstiques de la rĂ©gion. Ainsi, l’exemple trĂšs remarquĂ© de l’assĂ©chement total du Doubs Ă  l’aval de Pontarlier entre juillet et octobre 2018 a Ă©tĂ© trĂšs commentĂ© par les mĂ©dia et les populations locales, dont certaines ont subi des dĂ©ficits hydriques perturbateurs plus de vingt communes ont dĂ» faire appel Ă  des transporteurs pour alimenter leurs chĂąteaux d’eau Ă  sec pendant plusieurs semaines. La situation s’est reproduite dĂ©but juillet 2019. Dans le cas de la Loue, prĂ©sentĂ© ici, les effets combinĂ©s des canicules et des sĂ©cheresses montrent un impact sur l’évolution et la rĂ©partition des populations piscicoles de cette riviĂšre qui a Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ©e come un fleuron des cours d’eau français Ă  salmonidĂ©s, truites et ombres, et donc frĂ©quentĂ©e et admirĂ©e par les pĂȘcheurs sportifs de tous horizons. LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE Le gouvernement français a annoncĂ© qu’il autoriserait la mise en place d’une soixantaine de retenues d’eau sur le territoire d’ici 2022 afin de mieux gĂ©rer l’irrigation des terres agricoles. Discours relayĂ© par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume On ne va pas regarder la pluie tomber du ciel pendant six mois et la chercher les six autres mois de l’annĂ©e . » plans d’eau du dĂ©partement Ă©vaporent annuellement l’équivalent de la consommation d’eau potable du dĂ©partement Ainsi donc aprĂšs avoir vidĂ© les nappes phrĂ©atiques et instaurĂ© un systĂšme de production qui les empĂȘche de se recharger, il s’agirait de stocker ce qui tombe et donc pas dĂ©finition d’en priver ce qui se trouve Ă  l’aval. C’est ainsi que des fleuves comme le Colorado n’arrivent plus jusqu’à la mer, phĂ©nomĂšne d’appropriation et de dĂ©sertification qui commence Ă  affecter maintenant l’Espagne oĂč d’immenses rĂ©servoirs, aprĂšs avoir privĂ© les cours d’eau de 50 Ă  75% de leur dĂ©bit naturel, Ă©vaporent dĂ©sormais plus d’eau qu’ils n’en fournissent. En France le Conseil rĂ©gional de Bretagne a constatĂ© que les plans d’eau du dĂ©partement Ă©vaporent annuellement l’équivalent de la consommation d’eau potable du dĂ©partement. Est-ce le modĂšle que nous voulons ? Et pour quels usages ? Si l’agriculture a besoin d’eau, les cultures intensives destinĂ©es Ă  l’alimentation animale, outre qu’elles constituent un gĂąchis de protĂ©ines et d’ faut en moyenne 19 protĂ©ines vĂ©gĂ©tales pour ’faire’’ une protĂ©ine animale, sans parler de la consommation d’eau, de pĂ©trole, d’intrants etc. Les retenues pour ces cultures prolongent un mode de production polluant qui dĂ©truit les sols. Elles ne seront jamais en mesure de combler un dĂ©ficit de pluviomĂ©trie qui, d’exceptionnel, est devenu structurel et fragilise ces productions. Ajoutons Ă  cela que ces crĂ©ations de retenues, financĂ©es jusqu’à 90% par de l’argent public, ne bĂ©nĂ©ficient qu’à une faible partie des agriculteurs, ce qui est contraire au principe d’égalitĂ© entre les citoyens et accroit encore la concentration des exploitations, moteur de la disparition des agriculteurs. Les solutions se trouvent essentiellement dans la prĂ©servation des zones humides d’une part, et d’autre part dans un changement profond des mĂ©thodes agricoles. Cela permettra Ă  nouveau aux sols de retenir l’eau et d’atteindre les nappes voulez en savoir plus sur le sujet? Les sols vivants Sabine Martin de FNE Midi PyrĂ©nĂ©es Vous pouvez accompagner ces changements Epandage de pesticides Bien que mal conçue dans ses attentes, et en insistant sur le fait que seul peut ĂȘtre efficace un changement de paradigme Plus de pesticides de synthĂšse, Ă  quelque distance que ce soit. Nous pouvons accompagner ces changements, mais seulement avec des rĂšgles et des Ă©chĂ©anciers rigoureux. Il ne s’agit plus de se satisfaire de la situation actuelle. La profession agricole veut bien que tout bouge, Ă  condition que rien ne change ! La campagne n’est plus constituĂ©e d’une succession de fermes, et l’occupation actuelle des sols impose de respecter les habitations qui les jouxtent et qui sont occupĂ©es par des gens qui sont aussi consommateurs des produits agricoles Une agriculture sans pesticides ne conduira pas Ă  rĂ©duire les surfaces agricoles utiles au niveau national mais permettra de rĂ©duire les troubles de la santĂ© liĂ©s Ă  leur utilisation. RĂ©pondez-donc Ă  cette consultation publique » Elle vous concerne! En effet les distances rĂšglementaires proposĂ©es sont inadmissibles! En 2008 on a vu apparaĂźtre dans la presse et sur la toile, une notation de la transparence des ONG, faite par une fondation du nom de Prometheus. Certaines associations y obtenaient la note de 0 sur 10, et 1 sur 10 l’annĂ©e suivante. Les associations sont quasiment des sociĂ©tĂ©s secrĂštes Si l’on regarde dans le dĂ©tail la procĂ©dure, on s’aperçoit que cette fondation a notĂ© les ONG non pas en se basant sur leur fonctionnement rĂ©el ou leurs assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales et le contrĂŽle qui en est fait par l’administration, mais en se basant sur leur site internet, jugeant ainsi les ONG sur leur apparence. Prometheus sans accent car il s’agit d’un ’Think Tank’’ Ă  l’amĂ©ricaine est un groupe créé Ă  l’initiative du dĂ©putĂ© du Tarn Bernard Carayon UMP et regroupant des industriels comme les laboratoires SERVIER Mediator, EADS, Dassault aviation ou AREVA, modĂšles de transparence s’il en est. Et c’est ainsi qu’on tente de faire passer des associations pour des groupes opaques, quasiment des sociĂ©tĂ©s secrĂštes. Mais il est vrai que chacun voit le monde Ă  son image. Non, les associations ne sont pas des sociĂ©tĂ©s secrĂštes, mĂȘme si certains de leurs dĂ©tracteurs mĂ©ritent quelques coups de pieds occultes DĂ©putĂ©e de Seine et Marne Madame la DĂ©putĂ©e, Nous venons de prendre connaissance de votre projet de loi. Nous ne discuterons pas les arguments de fond prĂ©sentĂ©s en prĂ©ambule trop d’études, de retours d’expĂ©riences et de donnĂ©es scientifiques les ont dĂ©jĂ  invalidĂ©s. Mais il est vrai que des officines fabriquent Ă  l’heure actuelle des donnĂ©es biaisĂ©es et utilisent des chercheurs en-dehors de leur domaine de compĂ©tence dans le but de propager le doute, employant en matiĂšre de continuitĂ© Ă©cologique les mĂȘmes mĂ©thodes que celles utilisĂ©es par les climatosceptiques. On se trouve alors face Ă  des personnes qui prennent leur intĂ©rĂȘt personnel ou leur ambition pour une vĂ©ritĂ© universelle et la science pour une simple opinion. Tout d’abord il n’existe pas d’énergie ’propre’’. Toutes les Ă©nergies ont un impact, plus ou moins important et donc plus ou moins justifiable. Il s’agit d’un Ă©quilibre acceptable entre les atteintes aux milieux naturels et les quantitĂ©s d’énergie produite. Les grands barrages malgrĂ© leurs nuisances en sont un bon exemple. Un argument toutefois mĂ©rite qu’on s’y arrĂȘte il s’agit du patrimoine. Cela englobe le bĂąti, mais aussi la machinerie, les vannages etc. Il n’y a pas d’objection Ă  utiliser une roue de moulin pour faire fonctionner un alternateur et produire de l’énergie, pour autant que l’usinier respecte les devoirs liĂ©s Ă  ses droits. Mais en quoi est-il ’patrimonial’’ de supprimer une roue de moulin et le mĂ©canisme correspondant pour les remplacer par une turbine ? C’est s’appuyer sur la notion de patrimoine pour dĂ©voyer Ă  la fois la notion et le patrimoine ! Sans parler du fait qu’un moulin ne fonctionnait autrefois ni toute la journĂ©e, ni toute la semaine, ni toute l’annĂ©e, contrairement Ă  une microcentrale, qui cherche Ă  maximiser sa production. MalgrĂ© leurs impacts rĂ©els sur le milieu disparition immĂ©diate de certaines espĂšces, ce qui est dĂ©sormais assez bien renseignĂ© les anciens moulins rĂ©pondaient Ă  une nĂ©cessitĂ©. Mais dĂšs leur crĂ©ation ils ont Ă©tĂ© soumis Ă  des obligations de continuitĂ©, qui ont Ă©tĂ© oubliĂ©es Ă  partir de l’abandon du moulinage qui justifiait leurs droits d’eau. On voit bien oĂč certains propriĂ©taires d’anciens moulins veulent en venir Ă  travers votre projet conserver les droits d’eau droits d’usage sans avoir Ă  en assumer les devoirs, et pour bon nombre d’entre faire entĂ©riner leur non-respect de la rĂ©glementation. Quant Ă  la liste 1, celle-ci a Ă©tĂ© faite sur des critĂšres objectifs. Votre projet est un encouragement Ă  dĂ©grader la qualitĂ© de cours d’eau afin d’obtenir leur dĂ©classement. Il est contraire Ă  la DCE qui privilĂ©gie la reconquĂȘte de cette qualitĂ©. Nous ne voulons pas croire que vous ayez un quelconque intĂ©rĂȘt personnel direct ou indirect dans ce projet, et nous contentons de noter que, si un parlementaire est censĂ© sic reprendre et mettre en forme des demandes correspondant Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la population, il ne consiste pas pour autant Ă  relayer un argumentaire fallacieux fourni clĂ©s en main » par des lobbys, car dans ce cas cela relĂšverait d’un parlementarisme d’école hĂŽteliĂšre, consistant Ă  ’passer les plats’’ pour des demandes catĂ©gorielles contraires Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Nous n’avons pas avancĂ© d’arguments de droit pour rĂ©pondre aux promoteurs de ce projet, nous rĂ©servant en tant que de besoin de faire valoir les garanties offertes par les lĂ©gislations française et surtout europĂ©enne. ANPER-TOS ANPER souhaite vous faire un rĂ©capitulatif des plaintes qu’elle a dĂ©posĂ© ces 3 derniers mois contre des pollutions de cours d’eau. Le 4 Juillet 2020 30 000L de Gasoil ont Ă©tĂ© dĂ©versĂ©s dans l’Hers, un affluent de la Garonne, depuis un dĂ©pĂŽt Tisseo de Toulouse. Ces rejets accidentels ont impactĂ© environ 10 km de riviĂšre. Le 6 AoĂ»t 2020 La riviĂšre du GĂąt-Mort a, quant Ă  elle, Ă©tĂ© touchĂ©e par une pollution Ă  l’argile naturelle provenant d’une carriĂšre de Lafarge Granulat, situĂ©e sur la commune de Cabanac-et- dĂ©versement lui a donnĂ© un aspect laiteux et des particules en suspension Ă©taient visibles. La pĂȘche et la baignade ont Ă©tĂ© interdites et des prĂ©lĂšvements d’eau ont Ă©tĂ© effectuĂ©s afin de connaĂźtre l’éventuel niveau de toxicitĂ© pour la faune et la flore. Le 9 et 10 AoĂ»t 2020 L’usine NestlĂ© de la commune Challerange, a dĂ©versĂ© de maniĂšre non-intentionnelle des effluents de boues biologiques de sa station d’épuration dans la riviĂšre de l’ a provoquĂ© un manque d’oxygĂšne et a entrainĂ© la mort de milliers de poissons. Les jours suivants la pollution, la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche des Ardennes s’est attelĂ©e Ă  retirer tous les poissons morts de la portion de riviĂšre polluĂ©e. En tout, 5 tonnes de poissons ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es et parmi eux, des carpes, des sandres, des anguilles espĂšce protĂ©gĂ©e 
 Le 17 et 18 AoĂ»t 2020 La cuve de digestat de la centrale biogaz de Kastellin, sur la commune de ChĂąteaulin, a BiOZ Services, qui exploite ce mĂ©thaniseur, a annoncĂ© qu’un incident technique Ă©tait Ă  l’origine de ce dĂ©versement de 300 Ă  400m3 de digestat dans la riviĂšre de l’Aulne situĂ© Ă  1km de l’usine.Au delĂ  des consĂ©quences pour la faune et flore de la riviĂšre, un captage d’eau potable se trouvait Ă©galement Ă  proximitĂ© ce qui a entraĂźnĂ© la privation d’eau potable pour environ 180 000 personnes. Le 7 Septembre 2020 Le laboratoire Recipharm situĂ© sur la commune de Monts a dĂ©versĂ©, de maniĂšre non-intentionnelle, 2m3 d’un produit anesthĂ©siant dans l’ pollution a Ă©tĂ© admise par le directeur de Recipharm plusieurs jours aprĂšs, une fois que le site du Commissariat Ă  l’énergie atomique CEA de Monts s’en aperçoive. La prĂ©fecture d’Indre-et-Loire a interdit la pĂȘche et a Ă©voquĂ© une forte mortalitĂ© piscicole. Septembre 2020 Europe 1 publie une vidĂ©o montrant un camion Lafarge Holcim dĂ©verser, directement dans la Seine 15Ăšme arrondissement, des eaux usĂ©es contenant des particules de ciment et des tiges de fibre plastique». Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’une grosse entreprise est accusĂ©e de rejets volontaires dans la Seine, en effet, Le groupe Vinci a Ă©tĂ© condamnĂ©, en 2019, Ă  une amende de 50 000€ pour des rejets volontaires comparables Ă  ceux-ci dans la Seine. Nous espĂ©rons bien, qu’une nouvelle fois, des rĂ©parations seront accordĂ©es au titre des dommages causĂ©s Ă  l’environnement 
 Toutes ces pollutions ont dĂ©jĂ  eu, et auront encore, de lourdes consĂ©quences pour la biodiversitĂ© aquatique. Dans toutes ces affaires, ANPER s’est constituĂ©e partie civile afin d’obtenir d’une part, rĂ©paration des dommages causĂ©s Ă  l’environnement et, d’autre part, compensation de l’atteinte Ă  la mission de notre association la lutte pour la prĂ©servation des milieux aquatiques et la conservation de la biodiversitĂ© qui y vit. 70 usines en France, 15 000 salariĂ©s et un chiffre d’affaire de 20 milliard d’euros 
 Lactalis est aujourd’hui le numĂ©ro 1 mondial des produits laitiers. Le 19 octobre 2020, Disclose a partagĂ© avec le grand public, son enquĂȘte sur cet ogre du lait ». Cela a Ă©tĂ© suivi par le reportage d’EnvoyĂ© SpĂ©cial, partenaire de Disclose, intitulĂ© Lactalis au-dessus des lois ? ». Ces deux mĂ©dias ont enquĂȘtĂ© pendant un an sur la sociĂ©tĂ© Lactalis, sociĂ©tĂ© qui produit notamment le camembert PrĂ©sident, le lait Lactel, les petits pots La LaitiĂšre 
 Disclose et ses partenaires ont cherchĂ© Ă  en savoir plus sur les manquements de cette sociĂ©tĂ© au regard de divers volets lĂ©gaux sĂ©curitĂ© alimentaire, dissimulation d’informations, Ă©vasion fiscale, chasse aux lanceurs d’alerte et aussi pollution de riviĂšres. Les rĂ©sultats de cette enquĂȘte mettent en avant que Lactalis dĂ©verserait des rejets toxiques dans des dizaines de cours d’eau français 
 Un exemple parmi d’entre tant d’autres Ă  Saint-Just-de-Claix oĂč la sociĂ©tĂ© Etoile du Vercors, producteur de fromage et filiale de Lactalis, dĂ©verse sans arrĂȘt ses eaux usĂ©es et ce, depuis des annĂ©es, dans la riviĂšre l’IsĂšre. Les produits dĂ©versĂ©s sont ceux normalement utilisĂ©s pour nettoyer le matĂ©riel de l’usine et, selon les agents de l’OFB en charge de l’affaire, cela reprĂ©senterait 28 produits chimiques dĂ©tergents industriels trĂšs toxiques. Ces dĂ©versements ont forcĂ©ment des consĂ©quences graves sur la biodiversitĂ© aquatique. MalgrĂ© des plaintes d’associations de protection de l’environnent, l’intervention de la police de l’environnement et des mises en demeure de la prĂ©fecture, ces entorses Ă  la loi ont continuĂ© pendant 9 ans. Fin 2018, le procureur gĂ©nĂ©ral du tribunal de Grenoble rĂ©clame une condamnation de la sociĂ©tĂ© Etoile du Vercors Ă  500 000 euros d’amende mais en appel, cette peine sera rĂ©duite Ă  50 000 euros. Ce montant est dĂ©risoire par rapport au chiffre d’affaire de Lactalis et surtout, par rapport aux 3 millions d’euros Ă©conomisĂ©s en ne traitant pas ses eaux usĂ©es pendant 9 ans. Aujourd’hui, l’Etoile du Vercors a enfin terminĂ© sa station d’épuration mais au total, ce sont 2000 tonnes de produits chimiques que Lactalis a dĂ©versĂ© dans l’IsĂšre 
 Sur les 60 usines du groupe Lactalis en France, 38 ont polluĂ© des cours d’eau ou n’ont pas respectĂ© les normes environnementales. Un autre exemple de pollution dans lequel ANPER est intervenu concerne les rejets de lactose dans la riviĂšre de la Seiche en 2017 par la SociĂ©tĂ© LaitiĂšre de Retiers, filiale de Lactalis en Île-et-Vilaine. Les dĂ©versements ont durĂ© 8 jours et ont impactĂ© 8 kilomĂštres de riviĂšre. Finalement, le manque d’oxygĂšne dans l’eau a provoquĂ© l’asphyxie de milliers de poissons. L’usine n’a prĂ©venu que tardivement plusieurs jours plus tard la prĂ©fecture n’arrangeant en rien la situation. ANPER fait partie des associations qui ont dĂ©posĂ© plainte pour obtenir rĂ©paration des prĂ©judices causĂ©s Ă  l’environnement. En mai 2019, le tribunal de Rennes condamne la filiale de Lactalis Ă  une amende de 250 000 euros. Cependant, il a Ă©tĂ© relevĂ© par ces mĂ©dias que la SociĂ©tĂ© LaitiĂšre de Retiers a touchĂ©, en 2016, plus de 400 000 euros d’argent public, afin d’économiser l’eau qu’elle utilise. Il semble donc que, au-delĂ  des illĂ©galitĂ©s rĂ©pĂ©tĂ©es en matiĂšre de rejets dans l’environnement, il y ait un problĂšme de pertinence et de volontĂ© dans l’attitude des pouvoirs publics face Ă  un industriel comme Lactalis. Ceci est appuyĂ© par les tĂ©moignages d’inspecteurs de l’environnement qui ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, dans le cadre de l’enquĂȘte d’EnvoyĂ© SpĂ©cial, pour connaĂźtre leur impression sur le groupe laitier face aux contrĂŽles de police. Selon eux il y a un sentiment d’impunitĂ© chez ces industriels qui parfois se permettent mĂȘme d’utiliser des mĂ©canismes de chantage Ă  l’emploi ou de menaces face aux lanceurs d’alerte. Face Ă  cela que fait l’Etat ? Vivons-nous donc encore une pĂ©riode oĂč ces pratiques fonctionnent en France ? Quelle tristesse. Face Ă  cela, Ă  quoi servent les sacrifices des associations de protection de l’environnement, petites ou grandes, qui tentent d’amĂ©liorer l’état de la qualitĂ© de l’eau en France ? Pour sa part, ANPER Ɠuvre depuis 1958 contre les pollutions industriels. Cette lutte implique un coĂ»t financier et un engagement moral importants mais cela n’a pas l’air d’ĂȘtre pris au rĂ©action de l’Etat, et notamment de la Ministre de la transition Ă©cologique et solidaire Mme Pompili dans ce reportage, montre bien Ă  quel point nos actions passent bien aprĂšs le bien-ĂȘtre de ces gĂ©ants Ă©conomiques. Evidemment, nos associations de protection de l’environnement n’ont pas les mĂȘmes possibilitĂ©s financiĂšres que Lactalis et cela semble se traduire par une relĂ©gation au second plan des valeurs que nous dĂ©fendons. Nous ne demandons pas la fermeture de ces usines, nous demandons leur fonctionnement dans le strict respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es pour le respect de l’environnement et une plus grand sĂ©vĂ©ritĂ© de la Justice et de l’Etat envers ces inattaquables. Aujourd’hui, Lactalis et ses filiales continuent d’exploiter Ă  leur maniĂšre leurs entreprises et mĂȘme si cela doit enfreindre les lois, les personnes et le respect de l’environnement. Ils continueront d’agir ainsi tant que l’Etat ne sera pas plus strict et la Justice plus sĂ©vĂšre avec eux. De son cĂŽtĂ©, ANPER et toutes les autres associations de protection de l’environnement continuent et continueront de lutter contre les pollutions de riviĂšres et les dĂ©gĂąts environnementaux que ce gĂ©ant de l’économie provoque 
 Pour lire l’article de Disclose Pour voir l’épisode d’EnvoyĂ© SpĂ©cial ANPER souhaite y intĂ©grer les enjeux aquatiques L’État français a des obligations Ă  respecter en matiĂšre de lutte contre le changement climatique. Certaines d’entre elles dĂ©coulent du droit international et d’autres ont Ă©tĂ© mises en place par l’État lui-mĂȘme, par exemple la loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique. Une partie de ces obligations ont un lien avec l’eau et les problĂ©matiques qui la concernent. MalgrĂ© ces obligations, l’Etat reste inactif dans la lutte contre le changement climatique. Afin de faire bouger les choses, Notre Affaire Ă  Tous, Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et OXFAM, ont dĂ©cidĂ© de mener cette initiative. Leur objectif est d’amener le juge a reconnaĂźtre la carence de l’État et Ă  obliger celui-ci Ă  prendre les mesures nĂ©cessaires pour limiter la crise climatique. ANPER a dĂ©cidĂ© de soutenir cette initiative en formant une intervention volontaire en appui au recours de Greenpeace. L’intervention volontaire c’est quoi ? Selon l’article 66 du code de procĂ©dure civile Constitue une intervention la demande dont l’objet est de rendre un tiers partie au procĂšs engagĂ© entre les parties originaires. » ConcrĂštement, grĂące Ă  cette intervention volontaire, ANPER est dĂ©sormais partie au procĂšs. Nos plaintes concernent l’inaction de l’Etat en matiĂšre de Modification des pratiques agricoles en vue d’attĂ©nuer les impacts des changements climatiques. Nous avons abordĂ© plus prĂ©cisĂ©ment l’absence de rĂ©duction des autorisations de prĂ©lĂšvement d’origine agricole ; le dĂ©veloppement des retenues collinaires et de substitution pour l’irrigation agricoles. Disparition continue des zones humides en France face aux changements climatiques. Rappelons que 50% de la surface des zones humides en France ont disparu entre 1960 et 1990. PrĂ©servation des cours d’eau et plans d’eau face aux impacts des changements climatiques. Nous avons souhaitĂ© mettre en avant que l’Etat persiste dans leurs utilisations non adaptĂ©es Ă  l’évolution du climat. Nous sommes fiers d’avoir rejoint cette initiative qui met finalement en exergue les combats qu’ANPER mĂšne depuis plusieurs annĂ©es. Nous espĂ©rons obtenir justice et que le juge reconnaisse les carences de l’Etat notamment en matiĂšre de gestion Ă©quilibrĂ©e et Ă©quitable de l’eau. N’hĂ©sitez pas Ă  montrer vous aussi votre soutien en rejoignant ANPER, l’Affaire du siĂšcle et/ou en partageant largement cet article ! Monsieur le RĂ©dacteur en chef de La Vie » On nous a fait parvenir l’article paru le 30 juillet dernier dans la rubrique Saveurs du terroir » concernant l’opportunitĂ© de pouvoir consommer dans un restaurant d’Alleyras ce qui est prĂ©sentĂ© comme ’saumons de l’Allier’’. Cet article nous a stupĂ©faits. Il n’est pas question pour nous de mettre en cause ce qui est sans doute un excellent restaurant, ni la qualitĂ© gustative des poissons qui y sont servis, pour autant qu’on ne veuille pas la comparer Ă  celle de vĂ©ritables saumons sauvages. De quoi s’agit-il rĂ©ellement ? Tout d’abord si ces poissons sont effectivement issus de saumons capturĂ©s Ă  Vichy dans le cadre strict de prĂ©servation d’une espĂšce en danger par du soutien d’effectif, ils ne naissent pas dans l’Allier mais dans les bassins d’une pisciculture intitulĂ©e CNSS, alimentĂ©e par les eaux de la Desges, oĂč ils passent leur courte vie sans jamais avoir vu la mer. Ils sont de trĂšs petite taille par rapport aux vĂ©ritables saumons revenant dans leur riviĂšre d’origine et il est difficile de leur attribuer le nom de ’Salmo Salar’’, si les mots ont encore un sens. Il est dĂ©jĂ  gĂȘnant qu’une pisciculture de droit privĂ© s’autoproclame ’Conservatoire national du saumon sauvage’’ quand elle n’est ni un conservatoire, ni de statut national, et ne produit par dĂ©finition que du saumon d’élevage. Il est encore plus gĂȘnant que fonctionnant avec des fonds provenant pour l’essentiel de l’Europe et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne qui financent entre autres la capture des gĂ©niteurs dont ces petits poissons sont issus, le statut de ces derniers pour ce qui est de leur vente Ă  un restaurant soit assez peu clair par rapport Ă  ces ce qui est sans doute le plus grave c’est que l’on fasse croire que le saumon est revenu et qu’il est Ă  nouveau possible d’en n’est aujourd’hui encore pas possible d’affirmer que la population est sauvĂ©e et il est strictement interdit de le capturer. Cette communication fait sans doute partie de cette Religion du ProgrĂšs qui croit que l’on peut faire mieux que la nature, alors qu’il s’agit d’une impasse. Impasse certaine, mais bonne affaire pour quelques-uns depuis que la ’Com’’ a pris la place du rĂ©el, avec un Ă©tablissement qui n’a de sauvage que la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Des renseignements, pris sur cette espĂšce et le contexte actuel de la Loire, vous auraient Ă  coup sĂ»r Ă©clairci le jugement sur la fragilitĂ© de cette espĂšce et sur le risque qu’un tel article pourrait faire courir aux individus sauvages encore trop peu nombreux pour garantir la pĂ©rennitĂ© du saumon de Loire. Le mĂ©tier de journaliste suppose que l’on vĂ©rifie ses informations plutĂŽt que, et c’est de circonstance, se contenter de ’passer les plats’’. L’étĂ© est fini mais certains vacanciers laissent des traces, et lorsqu’il ne s’agit pas de dĂ©chets, les plus dĂ©sastreuses ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. Ainsi, lors de nos pĂ©rĂ©grinations le long des riviĂšres des Alpes, nous avons pu constater que de nombreux petits barrages de pierre Ă©taient amĂ©nagĂ©s en travers des cours d’eau par certains vacanciers, vraisemblablement pour Ă©tablir de petits bassins de baignade ou tout simplement pour se distraire. Certains se multiplient Ă  raison d’un muret de cailloux tous les 100 mĂštres et il faudrait une violente crue pour les mettre Ă  bas. Photo prise sur le Bachelard prĂšs de Barcelonette 04 La situation est particuliĂšrement critique sur certains affluents de l’Ubaye 04 et ANPER a donc interpellĂ© la DDT et la FDPPMA des Alpes de Hautes Provence pour demander une intervention rapide et la suppression de tous ces seuils. Nous invitons nos lecteurs Ă  signaler aux autoritĂ©s locales ces mĂȘmes nuisances sur l’ensemble du territoire. Nous allons Ă©galement travailler Ă  la mise en place d’actions de communication locale afin d’informer au mieux de l’incidence de ces Ă©vĂ©nements et Ă©viter ainsi ces pratiques nĂ©fastes pour les cours d’eau et les milieux aquatiques qui modifient leur habitat. En rĂ©ponse Ă  l’article de MR Bertrand ROUZIES de MĂ©diapart Nous Ă©tions loin d’imaginer que MĂ©diapart, qui dĂ©nonce avec courage toutes les magouilles, serait un jour l’objet d’une telle manipulation. Que ce genre de dĂ©sinformation se retrouve dans Le Figaro, passe encore, mais au mĂȘme moment dans Le Canard EnchaĂźnĂ© et dans MĂ©diapart, cela montre que les lobbyistes sont efficaces et que les journalistes manquent de recul, Ă  moins qu’il ne s’agisse de ’Journalisme d’école hĂŽteliĂšre’’, qui se rĂ©sume Ă  passer les plats. Nous ne pouvons y croire, Ă  moins d’ĂȘtre vraiment bien naĂŻf. Tout d’abord il y a dĂšs le titre une volontĂ© bien entretenue et de ce fait assez malhonnĂȘte d’amalgamer amĂ©nagement des seuils et destruction des moulins. Et le recours Ă  l’hagiographie chrĂ©tienne, pour pertinente qu’il soit d’un point de vue culturel, oriente le discours. RĂ©cupĂ©rer au Moyen Âge des terres arables a eu du sens tant que l’équilibre entre nature et culture garantissait une harmonie. Cet Ă©quilibre est dĂ©sormais rompu, et le changement climatique, quoique bien rĂ©el, a bon dos. Par exemple, ce qu’on appelait autrefois marĂ©cages », dĂ©signe en fait des zones humides qui rĂ©gulent la disponibilitĂ© en eau bien mieux que les plans d’eau artificiels, et dont la destruction systĂ©matique augmente Ă  la fois les sĂ©cheresses et la violence des crues. Mais il y a des questions qui sont Ă©ludĂ©es Qu’est-ce qui est ’patrimonial’’ dans un moulin ? En quoi un moulin qui ne mouline plus est-il lĂ©gitime Ă  en conserver les droits d’eau ? » Et surtout En quoi le non-respect des rĂšgles de gestion des vannages qui lĂ©gitimaient les droits d’eau – lorsque ces droits d’eau ’en titre’’ ou ’sur titre’’ existent encore effectivement – doit-il ĂȘtre acceptĂ© et devenir un privilĂšge sans contrepartie ? » Sans parler du fait que la diminution en cours des dĂ©bits des cours d’eau, le ralentissement liĂ© aux seuils qui provoque le rĂ©chauffement et la concentration des polluants, posent de nouveaux problĂšmes de qualitĂ©. Quant au potentiel de production Ă©lectrique par les anciens moulins, il est aussi peu crĂ©dible de par sa faible production que fortement subventionnĂ©, et il ne suffit pas d’accumuler des potentiels thĂ©oriques et de les multiplier par un nombre tout aussi thĂ©orique de moulins plus ou moins encore en Ă©tat pour aboutir Ă  une seule tranche nuclĂ©aire. Et n’oublions pas que si une roue de moulin ne fonctionnait ni toute la journĂ©e, ni toute la semaine, ni toute l’annĂ©e, une turbine barre le cours d’eau en permanence, et essaye de fonctionner le plus longtemps qu’elle le peut. Il se passe surtout que la simple mise en conformitĂ© des anciens moulins avec les rĂšgles de fonctionnement gestion permanente des vannages, mises Ă  l’arrĂȘt des roues, curages des biefs qui justifiaient leurs droits d’eau et qui sont aussi anciennes qu’eux, cette remise en ordre rĂ©soudrait la plupart des problĂšmes liĂ©s Ă  la prĂ©sence des seuils. Mais comme ces rĂšgles ont Ă©tĂ© oubliĂ©es par les administrations, les notaires et les propriĂ©taires eux-mĂȘmes, le rĂ©tablissement d’une continuitĂ© qui n’aurait jamais dĂ» ĂȘtre oubliĂ©e pose des problĂšmes de remise en Ă©tat, et que cela coĂ»te cher, ce qui fait se regrouper les propriĂ©taires en associations qui sont Ă  la continuitĂ© Ă©cologique ce que Claude AllĂšgre ou Donald Trump sont au changement climatique. Et il n’est pas jusqu’au ’idiots utiles’’, scientifiques pris en-dehors de leur savoir rĂ©el, pour qu’on leur fasse dire des bĂȘtises. Arasement partiel d’un seuil sur le Couesnon Tout ceci est parfaitement renseignĂ© par de nombreuses Ă©tudes et retours d’expĂ©rience, en particulier les documents repris par l’Onema, dĂ©sormais OFB. Mais depuis que la science est devenue une opinion parmi d’autres, on peut Ă©crire n’importe quoi pourvu que cela ait une apparence de rĂ©el et surtout corresponde Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s. Qui sommes-nous? Que signifient ces trois lettres? Trois poissons symboles d’une eau de qualitĂ© la Truite, l’Ombre et le Saumon. Une Association nationale qui les a choisis comme emblĂšme, et qui se bat pour sauver leur espace de vie, les riviĂšres, de toutes les agressions qu’elles subissent et par lĂ  mĂȘme protĂ©ger la ressource en eau vitale pour l’homme. Des pĂȘcheurs et des amoureux de la nature qui prĂ©servent activement cet environnement. Une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral pour l’environnement aquatique TOS a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1958 par des pĂȘcheurs inquiets de la dĂ©gradation croissante des riviĂšres. Elle est reconnue d’utilitĂ© publique depuis 1985. L’association, dont la structure est fondĂ©e sur le bĂ©nĂ©volat, s’est dotĂ©e de nombreux moyens pour rĂ©pondre Ă  sa mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral un conseil d’administration qui dĂ©finit la stratĂ©gie, propose des thĂšmes de rĂ©flexion ; une commission juridique qui gĂšre les affaires de pollution et de nuisances affectant les cours d’eau, et constitue les dossiers Ă  porter devant les tribunaux une commission scientifique, dotĂ©e de capacitĂ© d’expertise dans le domaine de l’eau et de l’écologie des milieux aquatiques une commission des dĂ©lĂ©gations locales, chargĂ©e d’aider l’action des membres de TOS au niveau local, d’assurer la liaison avec le monde associatif de la pĂȘche etc Des actions au service des riviĂšres TOS poursuit de maniĂšre indĂ©pendante sa vocation en privilĂ©giant les actions suivantes Contribuer Ă  une meilleure prise en compte de l’environnement lors de la prĂ©paration des lois et dĂ©crets Obtenir de l’Administration et des Tribunaux l’application efficace des lois de protection de la nature Sensibiliser le public, les jeunes, les Ă©lus et les principaux acteurs de la gestion de l’environnement Aider les associations et les usagers Ă  dĂ©fendre leur droit Ă  un environnement de qualitĂ© Participer aux diffĂ©rentes instances nationales, rĂ©gionales et dĂ©partementales Entretenir des relations suivies avec les directions des ministĂšres en charge de l’eau. Des rĂ©sultats et des victoires pour la qualitĂ© de l’eau de nos riviĂšres TOS a toujours choisi la voie de la qualitĂ©. Par ses actions, elle a largement contribuĂ© Ă  la sauvegarde et Ă  la restauration de tronçons de cours d’eau de diverses rĂ©gions françaises, de l’EllĂ©, de l’Inam, du Leff bretons au Lot lozĂ©rien en passant par la Dore, la Dordogne, les gaves pyrĂ©nĂ©ens, la Cailly et la Touques normandes. Elle a su s’opposer Ă  des implantations de microcentrales hydroĂ©lectriques, Ă  des Ă©difications de barrages Ă  l’utilitĂ© incertaine, Ă  des salmonicultures ou des industries polluantes. Ses combats ont permis d’obtenir sur le terrain des constructions ou des mises en conformitĂ© d’ouvrages, d’ouvrir des portes aux salmonidĂ©s migrateurs
 Barrage de Maisons Rouges, usine Protex sur la Brenne, teinturerie Grassin-Delyle, abattoirs de Marvejols sur la Colagne, etc. C’est prĂšs de mille dossiers et des annĂ©es de travail. Cet article vous intĂ©resse et vous souhaitez le partager avec vos amis? Cliquez ci-dessous sur le rĂ©seau social de votre choix.

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